BELGIAN CAMPAIGN FOR AN ACADEMIC & CULTURAL BOYCOTT OF ISRAEL
 

 
 

Pourquoi le boycott académique d’Israël.

Actualisé partiellemnt le 30 mai 2018.

1. Oppression sans fin. Cette année le plan de partage inique de la Palestine voté par l’ONU en 1947, suivi en 1948 par la Nakba ou Catastrophe, aura 70 ans. L’occupation de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est, de la Bande de Gaza et du plateau du Golan, elle, aura un demi-siècle. Tant d’années après, le peuple palestinien vit toujours sous la botte militaire, privé de son droit à une vie digne, juste et libre. La répression au quotidien par les forces de l’ordre israéliennes va toujours de pair avec des violations graves du droit international et des droits de l’homme. 2016 a été une année de violence souvent mortelle pour les Palestiniens vivant en Cisjordanie, le Bande de Gaza ou Israël. Pour les enfants en particulier, 2016 a été l'année des pires abus, des balles réelles étant de plus en plus utilisées contre eux: 35 enfants palestiniens ont été tués par des soldats, policiers et colons armés, ce qui en fait l'année la plus meurtrière pour les enfants depuis une décennie. Presque 7 000 Palestiniens, dont 400 enfants, continuent de croupir dans les prisons israéliennes, victimes d'abus et de torture. Toujours en 2016, les vols de terres palestiniennes et les démolitions de maisons se sont encore accélérés: la politique raciste des démolitions, non seulement au détriment des habitants de la Cisjordanie et Jérusalem-Est mais aussi au détriment de citoyens palestiniens de l'État israélien, a frappé un nombre de personnes record depuis 2009. Il n'y a pas de fin à la politique de nettoyage ethnique et l'expansion des colonies, tout au contraire: la situation s'empire chaque jours et en l'absence de sanctions internationales l'État hébreu se comporte avec toujours plus d'insolence (voir le grand mépris avec lequel ses politiciens ont réagi à la résolution 2334 du Conseil de Sécurité condamnant sa politique colonisatrice).

Toutes les nuits, les Palestiniens vivent sous la terreur et la violence des raids armés et de kidnapping d'adultes et/ou enfants vers une destination inconnue. Tous les jours, pendant de longues heures ils sont contraints de faire la queue aux centaines de check-points qui les privent de leur liberté de mouvement, volent leur temps, volent leur vie. En attendant qu'ils puissent passer, ils doivent y subir l’arbitraire, l'humiliation et la violence (parfois mortelle) racistes par les militaires et gendarmes. Dans la Bande de Gaza, d'autre part, trois ans après la dernière invasion meurtrière, presque 2 millions Gazaouis (la plupart étant des réfugiés) survivent à grande peine sous un blocus médiéval et barbare qui dure déjà presque 10 ans. Les ravages et destructions de l'infrastructure (dans les domaines de l'eau potable, l'énergie, la santé, l'éducation, etc.) et les conditions de vie inhumaines (pour les enfants en premier lieu), associées à des attaques militaires récurrentes, ont produit une situation hallucinante et sans issue. Cette situation n'est pas dûe, en effet, à une catastrophe naturelle mais elle est "man-made", c-à-d fabriquée par les politiciens israéliens de plusieurs années. Aussi, l'hypothèse qu'il s'agit d'une politique de génocide graduelle, gagne de plus en plus en crédibilité. Les réfugiés palestiniens de 1948 et 1967 et leurs descendants, enfin, continuent de dépérir dans les camps répandus dans les Territoires Occupés et le monde arabe. Leur situation catastrophique est encore accrue par la guerre en Syrie, leur retour en Palestine leur étant refusé cruellement par l'État hébreu pour des raisons racistes.

2. Apartheid et dépossession. L’oppression des Palestiniens par l’État israélien comprend beaucoup plus que l‘occupation militaire. Les auteurs académiques d'un rapport récent, publié sous la dénomination d'une commission de l'ONU, sur "les pratiques israéliennes envers le peuple palestinien" [1] concluent "que les éléments de preuve disponibles établissent hors de tout doute raisonnable qu'Israël est coupable de politiques et de pratiques qui constituent le crime d'apartheid défini juridiquement dans les instruments du droit international". Le rapport offre une analyse détaillée de la législation, les politiques et les pratiques israéliennes qui permettent à Israël d'opérer un régime d'apartheid qui "domine le peuple palestinien dans son ensemble", c'est-à-dire qu'il n'est pas limité aux Territoires Occupés mais implique aussi les Palestiniens d'Israël et les réfugiés. En droit international, "l'Organisation des Nations Unies et ses agences, ainsi que tous les États membres, ont l'obligation juridique d'agir dans la mesure de leurs capacités pour prévenir et punir les cas d'apartheid qui sont portés à leur attention." De même, "les institutions de la société civile et les individus ont également le devoir moral d'utiliser les instruments dont ils disposent" (p. 53 du rapport), un de ces instruments légitimes étant le boycott.

Outre la ségrégation raciale et la discrimination raciale institutionnalisées, les Palestiniens sont confrontés, depuis 1948, à une politique coordonnée de dépossession de la Palestine: dépossession de son territoire, de ses ressources naturelles et matérielles et son économie, destruction de son patrimoine urbain et de ses paysages, l'effacement de son histoire, de sa culture et de son identité. En bref, ce qui est visé par leurs oppresseurs, c'est le démembrement complet du tissu social et politique de la Palestine. Le sociologue israélien, Baruch Kimmerling, a caractérisé la politique israélienne de "politicide". Comme le prévoyait déjà Moshe Dayan, en 1967, les Palestiniens qui refusent de partir doivent se résigner à "vivre comme des chiens", c'est-à-dire sans dignité, dans des «bantoustans» séparés et impuissants. La similitude avec l'Afrique du Sud est en effet frappante: "les architectes de l'apartheid (sud-africaine) adoptaient aussi une stratégie du soi-disant «grand apartheid» pour assurer la suprématie blanche à long terme à travers la partition géographique du pays en zones blanches (la plus grande partie du pays) et les régions noires désarticulées" (voir le rapport, p.46).

3. Les universités israéliennes sont profondément complices par la conception, la mise en œuvre, la justification et le blanchiment de ce régime israélien d’oppression et de ses graves violations du droit international. Elles produisent de la recherche, du savoir et les outils techniques qui permettent et justifient le déni permanent des droits des réfugiés palestiniens, une politique illégale de transfert de population, de démolition de maisons, de murs d’apartheid, de massacres aveugles, et du vol de terres, d’eau et de ressources naturelles. Cette politique est conçue pour ancrer et faciliter le nettoyage ethnique systématique des Palestiniens autochtones dans le but de construire et d’étendre un État juif suprématiste. Les institutions académiques d’Israël sont des partenaires actifs et indispensables de ce régime d’oppression coloniale et d’apartheid. Elles ont activement participé au développement de systèmes d’armement et de doctrines militaires, dont les doctrines Dahiya et Hannibal de « force disproportionnée » contre la population civile, qui ont donné corps à la politique interdite de la terre brûlée déployée dans les guerres récentes d’Israël contre le Liban et contre Gaza. De plus, les universités israéliennes pratiquent une discrimination systématique contre les étudiants « non juifs » pour les inscriptions, l’éligibilité au logement, l’aide financière et imposent des processus restrictifs destinés à exclure systématiquement les étudiants palestiniens de la vie académique. L’armée, affirmant son lien organique avec les universités, est souvent présente physiquement sur les campus. Beaucoup de professeurs, d’ailleurs, sont de hauts officiers (de réserve). Plusieurs universités offrent des programmes spéciaux au bénéfice du personnel de la défense et la sécurité et/ou disposent d'un centre d'étude sémi-militaire dédié à la "sécurité nationale".

En matière de technologies, plusieurs universités sont directement impliquées dans le complexe militaro-industriel: le «Technion» (à Haïfa), en particulier, collabore étroitement avec les quatre plus grandes entreprises d'armement d'Israël et contribue activement au développement de systèmes d'armes de haute technologie (p.ex. celle de drônes de combat). Il fournit même un cours adressé aux futurs vendeurs d'armes. Ces vendeurs bénéficient en tout cas d'un avantage important par rapport à leurs concurrents internationaux: ils affichent que leurs produits sont "testés dans le combat": les territoires occupés, en effet, leur servent de "laboratoire" et les près de 5 millions de Palestiniens de "cobayes". Il en va de même, mutatis mutandis, pour la technologie de "sécurité": grâce à la collaboration entre les universités, le secteur de la technologie, les services de renseignement de l'armée et les compagnies de "sécurité intérieure" ("homeland security") et grâce à l'expertise acquise dans l'oppression des Palestiniens, Israël se développe de plus en plus en une plaque tournante mondiale en matière de systèmes de sécurité. Les "péchés d'Israël", on pourrait dire, sont "bons pour les affaires".

4. Complicité académique. L'importance stratégique pour Israël de la science et la haute technologie (« high-tech ») fait comprendre pourquoi le boycott académique provoque encore plus de paranoïa de la part de l'establishment israélien et ses lobbies à l'étranger que le BDS économique. Il contribue, en effet, à démasquer l'infrastructure idéologique de l'État colonialiste et d'apartheid. En plus, les réalisations scientifiques et high-tech (de même que les productions artistiques) forment des atouts majeurs de la campagne de "Brand Israel". Lancée en 2005, elle vise à rendre Israël attrayant pour un public occidental en tant que pays «normal», c'est-à-dire occidental, innovatif et démocratique, facilitant de telle manière la dissimulation de la réalité des violations des droits de l’homme.

Aucune université ou faculté israélienne, remarquons-le, ne s'est distanciée de l'occupation militaire ou de l'apartheid. Aucune n'a condamné les invasions meurtrières de la Bande de Gaza ou le blocus. Au contraire: elles ont applaudi les agressions punitives et ont récompensé leurs étudiants-soldats qui y ont participé. Pas une seule non plus n'a exprimé sa solidarité avec les collègues palestiniens victimes de discrimination et de violence. Des académiques courageux, toutefois, ont bien critiqué la politique colonialiste de leur pays, certains d'eux soutenant également la campagne de boycott (le boycott dit "de l'intérieur). Hélas, ils ne sont pas nombreux (quelques centaines sur un total d'à peu près 9 000). Aujourd'hui, ils sont victimes de campagnes de haine contre eux (par exemple par l'ONG Monitor, fondée à l'Université Bar-Ilan, et Im Tirzu) et de mesures répressives de la part des autorités. Ils ont besoin de notre solidarité et soutien.

5. "Pourquoi Israël?" L’État hébreu est une puissance militaire mondiale qui fait la guerre à une population de civiles. Que ce soit du point de vue militaire, politique, juridique ou moral, il n'y a aucune raison acceptable pourquoi il n’aurait pas à se conformer comme tout autre état au droit international et ses principes juridiques et éthiques fondamentaux. Il faut qu’il soit mis fin au traitement d’ « exception » et d’impunité qui lui a été réservé jusqu’ici. Selon le droit international les pays tiers ont l'obligation juridique de veiller à ce que ses obligations internationales soient également respectées par Israël. La résolution 2334 du Conseil de Sécurité du 23 décembre 2016, avec sa condamnation de la politique colonialiste d’Israël, est un signal important mais cette fois non plus elle ne prévoit ni à son exécution ni à des sanctions en cas de refus par Israël. Aussi, les politiciens israéliens pouvaient la rejeter sans problèmes.

Aujourd'hui, les extrémistes ultra-nationalistes et religieux sont au pouvoir en Israël, et la société "est devenue de plus en plus nationaliste, religieuse, extrémiste et raciste", comme l'écrit le journaliste israélien Gideon Levy. Il en tire la conclusion que "la seule façon de changer les choses dans la politique israélienne ne sera que par la pression de l'extérieur". Tant que les sanctions internationales ne se matérialisent pas, les espoirs de la part des Palestiniens restent investis dans la campagne internationale du BDS (Boycott Divestment Sanctions), lancée par eux en 2005. Elle doit jouer un rôle comparable au boycott mondial de l'Afrique du Sud qui a contribué à terminer l'apartheid sud-africaine. Il n'est donc pas étonnant que le rapport déjà mentionné recommande entre autres: "Les gouvernements nationaux doivent soutenir les activités de boycott, de désinvestissement et de sanctions et répondre positivement aux appels à de telles initiatives". Et: "Des efforts doivent être faits pour élargir le soutien aux initiatives de boycott, de désinvestissement et de sanctions parmi les acteurs de la société civile" (p. 56). Cet activisme transnational de la société civile doit contribuer à "exercer des pressions sur Israël pour démanteler les structures de l'apartheid et négocier de bonne foi pour une paix durable qui reconnaisse les droits des Palestiniens en vertu du droit international et permette aux deux peuples de vivre ensemble sur la base d'une égalité réelle" (p. 53).

6. Le droit palestinien à l'éducation. Le droit de la jeunesse palestinienne à l'éducation et à une formation orientée vers l'avenir est une des victimes particulières de la politique coloniale israélienne. Dans les débats sur le boycott académique le drapeau de la "liberté académique" est souvent brandi mais jamais au nom des universitaires, chercheurs et étudiants palestiniens. C'est pourtant leur liberté qui est violée au quotidien. C'est leur droit à la mobilité et à la coopération scientifique, tant au niveau national qu'international, qui est de plus en plus restreint et même saboté par l'occupateur colonial. S'ils osent protester ou résister, professeurs et étudiants sont sûrs d'être agressés, abusés et incarcérés, ou même tués. En 2016, un rapport indique, "les violences par les forces d'occupation ont entraîné la mort de 26 étudiants et un professeur, 1 810 élèves et 101 d'enseignants et administrateurs ont été blessés, tandis que 198 étudiants, enseignants et employés ont été arrêtés" [2]. Il n'est pas rare, non plus, que les campus universitaires soient pris d'assaut par des soldats tirant des cartouches de gaz lacrymogène et se livrant à des tirs à balles en caoutchouc ou même à balles réelles. En même temps les immeubles de l'université, ses archives et ses bibliothèques sont saccagés. Les universités Al-Quds, Kadoorie et Birzeit, p. ex., ont été soumis plusieurs fois en 2016 à ce type d'hooliganisme maléfique de l'armée d'occupation.

7. La campagne BDS. La campagne internationale du BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) est aujourd'hui la forme la plus efficace, concertée et moralement cohérente de la solidarité avec le peuple palestinien. Une alternative pacifique et démocratique similaire ne s'offre pas: le "dialogue" et l'"engagement" tant vantés n'ont abouti à rien et n'ont eu aucun impact positif sur le terrain. S'obstiner pourtant à poursuivre une stratégie qui s'est depuis longtemps avérée en faillite, résume bien l'idée d'Einstein sur la folie : persister à faire la même chose et attendre des résultats différents. La campagne de boycott international est une campagne de droits: elle vise à faire respecter par Israël les droits de l'homme internationalement reconnus; elle ne cherche ni la destruction, ni la faillite de l'Etat israélien. Elle n'est pas dirigée non plus contre des individus mais bien contre une politique raciste et coloniale soutenue depuis 70 ans (!) et contre les institutions qui la soutiennent et perpétuent. Le boycott n'est pas une fin en soi mais seulement un moyen et une tactique: il s'arrêtera immédiatement du moment que le peuple palestinien aura obtenu ses droits légitimes.

BDS et la solidarité avec la Palestine reçoivent un accueil positif sur tous les continents, et de la plupart des pays de l'UE. De façon ironique son succès croissant est confirmé par la contre-offensive massive de la part du gouvernement israélien (il a même son ministre à lui) et ses partisans inconditionnels dans le reste du monde (surtout aux États-Unis, où la campagne anti-boycott est fortement financée par des milliardaires). L'anti-BDS organise ses propres conférences, en Israël et aux Etats-Unis (récemment: la "2ème Conférence annuelle contre le BDS", par la « Mission d'Israël auprès de l'ONU »). En même temps, un lobbying actif auprès des gouvernements nationaux vise à faire adopter une loi interdisant toute campagne BDS (c'est le cas en France et en quelques 20 états aux États-Unis). Un sofisme particulièrement populaire chez les défenseurs de la politique israélienne c'est d'assimiler la critique d'Israël à de l'antisémitisme (3). Au niveau européen, heureusement, Mme Federica Mogherini (vice-présidente de la Commission européenne) a affirmé que l'activisme BDS fait partie de la liberté d'expression (réaffirmé aussi par entre autres les gouvernements néerlandais et irlandais).

8. Le boycott académique. Au sein de la campagne BDS le boycott universitaire et culturel occupe une place particulière. Lui aussi a été lancé par des organisations civiles palestiniennes. Dirigé par PACBI (Palestinian Academic and Cultural Boycott of Israel), l'appel au boycott académique est entendu dans de plus en plus d'universités dans le monde entier, parmi les académiques aussi bien que chez les étudiants. Il vise les institutions académiques israéliennes à cause de leur collusion profonde avec le régime d'apartheid israélien et ses crimes persistants contre le droit international et les droits de l'homme. Ici aussi, le boycott n'est pas une fin en soi mais une tactique temporaire visant à mettre fin à la discrimination raciste, plus spécialement dans le domaine de l'ééducation et la recherche. En même temps, nous nous engageons à la solidarité avec nos collègues palestiniens et leurs étudiants tout comme avec la population palestinienne tout entière. Grâce à leur «sumud», ou résilience, les Palestiniens, où qu'ils vivent, persistent à se tenir debout en tant que société, malgré tout le mal qui leur est fait, mais ils comptent aussi sur notre solidarité. Ne les abandonnons pas.

Jusqu'à présent 489 intellectuels et collègues de toutes les universités belges ont adhéré à la déclaration de principes du boycott académique. Elle souligne que le boycott vise bien les institutions académiques d'Israël. La collaboration avec des chercheurs israéliens, au contraire, n'est pas visée (à moins qu'un projet ne soit explicitement et officiellement parrainé par une institution ou par l'État et/ou bénéficie au régime d'occupation, p.ex. en collaborant avec l'armée ou les forces de l'ordre). Le fait que, dans le monde entier d'ailleurs, chaque professeur ou chercheur est nécessairement lié à une institution et qu'il est rémunéré par elle, ne pose pas des problèmes. Ne relève pas des directives du boycott non plus : la participation à des réseaux scientifiques qui comptent parmi leurs partenaires entre autres aussi des chercheurs israéliens. Finalement, nous le répétons, de même que le BDS en général, le boycott académique n'est pas une fin en soi mais il s'agit d'une tactique temporaire : il s'agit de mettre l'État hébreu sous pression accrue pourqu'il respecte enfin le droit international et les droits de l'homme des Palestiniens.

Cher collègue, chère collègue, nous vous invitons à lire notre Déclaration de principe: cliquez ici, et nous vous prions d'y souscrire par moyen de la forme (en anglais, avec nos excuses): cliquez ici.


Notes:

1. "Palestine and the Israeli Occupation, Issue No. 1: Israeli Practices towards the Palestinian People and the Question of Apartheid" (La Palestine et l’occupation israélienne. Les pratiques israéliennes vis-à-vis du peuple palestinien et la question de l’apartheid), UN-ESCWA: UN Economic and Social Commission for Western Asia (Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale, ou ONU-CESAO), 15 mars, Beyrouth 2017 (pdf, 74p.). Le rapport a été rédigé sous la direction des professeurs américains Richard Falk et Virginia Tilley. Ne résistant pas, cependant, à la forte pression israélienne et américaine, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a ordonné de retirer le rapport du site Web de la CESAO. En guise de protestation, la Sous-Secrétaire générale de l'ONU et Secrétaire exécutive de la CESAO, Mme Rima Khalaf, a donné sa démission. Pour sa lettre de résignation (en anglais): cliquez ici! Nous avons sauvé le rapport sur le présent site Web à l'adresse : www.bacbi.be/pdf/un_apartheid_report_saved.pdf. L' "Executive Summary" pouvait être lu séparément mais il a été retiré lui aussi. Voir sur notre site Web: cliquez ici! Toutefois, le résumé a été traduit en français sur le site Web de BDS France: cliquez ici!

2. Voir: "Report: Crimes against Humanity: Israel kills 26 Palestinian students, arrests 198 in 2016" (Israël tue 26 étudiants palestiniens et appréhende 198 en 2016) (MEMo, 28 février, 2017): cliquez ici!

3. À cette fin les défenseurs à tout prix d'Israël disposent maintenant de la définition partisane de l'anti-sémitisme par la IHRA (propagée des le 26 mai 2016 par l'"Alliance internationale pour le souvenir de l'Holocauste"). Accompagnée par une liste d'"illustrations" impliquant des critiques d'Israël, a été adoptée par le gouvernement de Theresa May en Grande-Bretagne et le parlement allemand. Pour une critique juridique de la part d'un expert du droit international, voir: "Counsel’s opinion on the IHRA definition" (Free Speech on Israel, March 8, 2017): cliquez ici!; en Naomi Wimborne Idrissi: "Legal opinion blasts holes in pro-Israel definition of antisemitism" (Free Speech on Israel, March 29, repr. from the NYT): cliquez ici!


Le Comité coordinateur : Prof. Karel Arnaut (KU Leuven), Prof. ém. Marie-Christine Closon (UCL), Prof. Patrick Deboosere (VUB), Dr. Pascal Debruyne (UGent), Prof. Lieven De Cauter (KU Leuven), Em. Prof. Herman De Ley (UGent), Prof. Serge Deruette (UMons), Lieve Franssen (dirigent Brussels Brecht-Eislerkoor), Carl Gydé (directeur CAMPO), Prof. Perrine Humblet (ULB), Prof. Marc Jacquemain (ULiège), Em. Prof. Madeline Lutjeharms (VUB), Raven Ruëll (régisseur), Prof. ém. Christiane Schomblond (ULB), Dr. Nozomi Takahashi (UGent), Prof. Karin Verelst (VUB).


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